Dans les coulisses d’un shooting auto : lumière sur l’intérieur
- caillietjean-franc
- 2 juil.
- 3 min de lecture
Photographier une voiture, ce n’est pas seulement s’attarder sur ses lignes extérieures. Parfois, c’est à l’intérieur que tout se joue : le cuir patiné, les compteurs d’époque, la lumière qui glisse sur le tableau de bord comme une main caressante.
Ce jour-là, j’ai rendez-vous avec une Porsche 912 de 1966, dans un garage plein comme un grenier de collectionneur. Autour, des voitures partout. Par-dessus, une lumière naturelle pas franchement coopérative, qui déboule de toutes parts sans se soucier de la mise en scène. Autrement dit : l’environnement parfait… pour un défi.
Le setup : lumière en main, précision en tête
Pas question ici de déployer le grand studio. L’espace est limité, les surfaces réfléchissantes omniprésentes, et l’habitacle d’une Porsche 912, aussi élégant soit-il, n’a pas été conçu pour accueillir un arsenal d’éclairage.
J’opte donc pour un flash cobra tenu à la main, équipé d’un petit diffuseur rond pliable. Léger, souple, précis : idéal pour ce genre d’exercice. L’appareil photo est solidement installé sur trépied, et je déclenche à distance via une télécommande — pour garder une stabilité parfaite et éviter toute vibration ou déplacement accidentel entre deux prises.
La méthode est simple :je sculpte l’image zone par zone, en éclairant successivement le volant, le tableau de bord, les sièges, les portières… Chaque éclair est une touche de pinceau. Et chaque photo une pièce du puzzle final.
La post-prod : de la photo brute à l’objet d’art
Lightroom : enregistrement, tri, correction de baseTout commence par le tri et les ajustements globaux dans Lightroom. J’harmonise les expositions, je nettoie un peu les aberrations, j’aligne les perspectives si besoin. C’est l’étape de pré-cuisson avant le grand plat Photoshop.
Photoshop : assemblage et traitementJ’assemble les différentes vues flashées de l’intérieur. Je supprime les reflets parasites, les poussières, les petits détails qui accrochent l’œil. Ensuite, je travaille les contrastes, les couleurs, la lumière — pour que l’image respire l’élégance sans sombrer dans le clinquant. Le but : magnifier, sans maquiller.
Préparation à l’impressionUne fois le fichier final validé, je le prépare au format d’impression. Redimensionnement, accentuation fine, ajustement des noirs et des blancs pour un rendu optimal sur toile.
Tirage et finitionJe propose une impression sur toile velours, soigneusement tendue sur un châssis bois, comme une œuvre d’atelier, au format 90×60 cm.L’ensemble est ensuite mis en valeur par un encadrement en caisse américaine, sobre et élégant, à l’image du sujet photographié.
Le tirage : du numérique au palpable
Pour mes clients les plus sensibles à l’objet, je propose une impression sur toile velours, soigneusement tendue sur un châssis bois, comme une œuvre d’atelier, au format 90×60 cm.L’ensemble est ensuite mis en valeur par un encadrement en caisse américaine, sobre et élégant, à l’image du sujet photographié.
Ce n’est plus une simple image.C’est une présence, un fragment de mémoire figé dans le velours, accroché au mur comme on exposerait un morceau de passion.
Conclusion : la beauté dans le détail
Photographier l’intérieur d’une voiture comme cette Porsche 912, c’est plus que figer une image.C’est raconter une histoire de textures, de lumière, de mécanique et de mémoire. C’est saisir le silence du cuir, le grain d’un volant usé, l’ombre d’un regard qui s’attarde.
Ce sont ces détails qui font qu’une photo ne se regarde pas seulement…Elle se ressent.
Et si votre voiture mérite, elle aussi, ce regard précis, ce traitement attentif, ce rendu digne d’une œuvre à exposer —alors je vous invite à me contacter.Discrètement. Comme une clé tournée dans le contact, au début d’un très beau voyage.
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